Lancé de dés
Une vie de lutte, Di'rul
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Une vie de lutte, Di'rul
(HRP : Ce post aura pour but de narrer l'histoire de Di'rul, ce que nous lirons sera le fruit de réflexions du personnage ou bien la description de situations vécues. Ce n'est donc pas une archive accessible par les personnages)
- Thème musicale:
- Souvenirs:
- Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours appris à me battre... Mais un souvenir me marque d'avantage, il est mêlé de haine, de peur et de douleur... Je m'en souvient :
Depuis le temps que j'attends dans cette pièce, j'entends des rires et des applaudissements au bout du couloir. Ils ont ouvert la porte et j'ai plongé dans la lumière, le soleil éblouissant m'obligeant un moment d'arrêt. De nombreuses personnes regardaient, il semblerait que des combats se soient déroulés avant mon entrée car on remarque du sang qui n'a pas encore coaguler sur le sol. Un tapis de sable sur une zone carré délimitée par un muret, des spectateurs... Non, ma famille, elle me regarde. Tout semblait clair à présent, mon père m'avait appris à me battre et c'était le moment de montrer ma vrai valeur.
En face de moi, mon frère et mon cousin... Eux aussi semblent découvrir ces lieux. Aussitôt je me met en garde. Armés de nos seules poings nous nous regardions. Je me mis à me déplacer latéralement sur la droite, ils firent de même, attendant que quelqu'un s'élance. Mon frère attaqua notre cousin, je fit de même, nous assurant ainsi là supériorité. Je mentirais si je disais qu'il fut facile de le mettre hors combat.
Maintenant face à mon frère, mon ventre se nouais à l'idée de l'affronter...
Il tomba avant moi... Les coups subis me rendaient déséquilibré, il y eut des applaudissements puis le calme. Deux portes s'ouvrirent, deux personnes entrèrent.
Ils semblaient eux aussi entrer pour la première fois ici... Cette situation était sans issue, je commençais à comprendre. Les portes se sont aussitôt refermées à croire qu'ils aient eu peur que je m'enfuis. Je vais bien finir par sortir de cet enfer de souffrance...
Je me mis à nouveau en garde, ils firent de même. Malheureusement, ils comprirent plus rapidement que moi la première fois, et se ruèrent sur moi. Me retrouvant à un contre deux je n'allais pas tenir longtemps. J'ai alors décidé de neutraliser l'un d'eux le plus rapidement possible. Avant de réussir à donner des coups j'en reçus de nombreux. Et c'est lors d'une ouverture que je frappa un violent coup de pied dans la rotule de celui qui me paraissait le plus fort. Il tituba et recula un peu, me laissant d'avantage de temps pour me ressaisir face à mon second adversaire. J'arrivais maintenant à garder ma défense fermé et à rendre les coups subis. Cependant je ne m'attendait pas à recevoir un violent coup de poing à la tempe de la part de l'adversaire que j'avais blessé, il était alors énervé. Je fut projeter contre le mur, m'empêchant d'effectuer de nombreux mouvements...
Fronçant les sourcils, essuyant le sang qui coulait de ma lèvre qui avait éclatée il y a peu, je sentis la haine s'insinuer en moi. J'étais bien plus blesser dans mon égaux que physiquement, ou alors je ne m'en rendais pas compte. Presque instinctivement je tendis mes mains à l'horizontale, laissant jaillir un flot de Force qui propulsa mes adversaires contre le mur d'en face. Tout devint instantanément calme, un voile noir recouvrant mes yeux, je ne voyais plus rien. Je sentis un choc, puis le sable chaud sur ma nuque, que c'était agréable... C'était fini...
Je ne me souvient pas de nombreuses choses durant mon enfance. Mes parents m'aimaient, mon frère m'enviait, mon père était sévère, ma mère douce. Je ne connu plus jamais de période aussi agréable dans ma vie. Je me suis retrouvé à l'académie des sith sur Korriban. Tous me haïssaient, me rabaissaient, je ne savais pas pourquoi.
Di'rul
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